Une innovation est avant tout une invention brevetable !

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A l’heure où Thomson Reuters publie son 4e classement annuel des 100 entreprises les plus innovantes au monde, l’innovation est aujourd’hui, plus que jamais, l’ultime quête de performance des entreprises – aussi difficile soit-elle. En tant que propriété intellectuelle, elle nécessite d’être protégée, notamment pour faire face au développement des pratiques collaborative et des réseaux sociaux.

 

Selon la dernière édition annuelle « Global Innovators 100 »  de Thomson Reuters, publiée le 6 novembre dernier, la France conserve sa troisième place des pays les plus innovants au monde, après le Japon qui a pris la première place aux Etats-Unis, relégués au second rang. L’étude de Thomson Reuters a pris en compte le nombre de brevets, leur qualité (distinction entre le nombre de brevets déposés et ceux validés),  leur portée internationale et leur influence (nombre de fois où un brevet d’origine est cité par d’autres demandeurs).

Le classement conserve pour l’Hexagone quatre entreprises (Alcatel-Lucent, Arkema, Safran et Saint-Gobain) ainsi que trois centres de recherche (CNRS, CEA, IFP Energies Nouvelles). Il supprime cette année 5 groupes (EADS, L’Oréal, Michelin, Thales et Valeo). Même pour les grands groupes, être et rester à la pointe de l’innovation représente une ambition difficile à satisfaire. La preuve en est.

Faire face aux risques de l’open innovation

Gage de qualité et de performance, le brevet* est un puissant levier de protection et de valorisation de l’innovation. Il permet de lutter contre les risques liés à la propriété intellectuelle, notamment face au développement des pratiques collaboratives comme les relations business et des réseaux sociaux. Cette open innovation, marquée par le networking,  ce « réseautage », qui permet de créer des échanges entre grands groupes et start-ups, constitue néanmoins une valeur ajoutée pour les entreprises bénéficiant ainsi des avancées conceptuelles et techniques de leurs confrères.

Mais les problématiques juridiques de l’open innovation sont multiples : protection des idées, des concepts, des savoir-faire, inventions brevetables, droits d’auteur, risques de contrefaçons… Il est donc important de s’informer des risques liés au développement de projets d’innovation, notamment auprès des agences régionales de développement économique qui soutiennent cette démarche. Paris Région Entreprises, regroupant les équipes de l’Agence Régionale de Développement Paris Ile-de-France et du Centre Francilien de l’Innovation, organise un atelier « Open innovation et propriété intellectuelle » le 28 novembre prochain à son siège situé 11, rue de Cambrai, Paris 19e.

 

Virginie Lebrun

 

* Conditions qu’une invention doit remplir pour demander un brevet :

– répondre à un problème technique
– être nouvelle
– appliquer une activité inventive
– être susceptible d’application industrielle

 

 

Actu-cci.com, commerce international

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