La découverte de nouvelles ressources minérales devient un réel défi pour les explorateurs. L’augmentation globale de la demande en métaux entraîne une reprise de l’exploration à l’échelle mondiale. Toutefois, les gisements les plus faciles à trouver ont déjà été exploités. Ainsi, la tâche est rendue difficile, même si le potentiel de la planète reste considérable. En développant de nouvelles méthodes de ciblage, Azimut Exploration se positionne comme l’un des leaders émergents de l’exploration minière. La société applique sa technologie au Québec, une juridiction reconnue mondialement pour la vivacité de son secteur minier.
Azimut pose la question-clé qui taraude tous les chercheurs de mines :
« Suis-je au bon endroit pour dépenser des millions de dollars en exploration ? » Dans ce métier, le risque est omniprésent et très élevé :
il faut trouver rapidement et à un coût compétitif des gisements d’envergure. « Notre métier est d’identifier des cibles. Pour réduire le risque initial, la société a développé des méthodes novatrices permettant de traiter les données géoscientifiques (données satellite, géophysiques, géochimiques, …), couvrant de très grands territoires, et ce de façon performante. Le traitement de ces informations permet d’en extraire une méthode applicable à l’exploration. Lorsque des cibles de qualité sont identifiées, nous acquérons des permis d’exploration pour signer ensuite des ententes de partenariats avec des compagnies minières majeures et juniors. Azimut offre 50 % à 65 % d’intérêt à ses partenaires sur les projets en contrepartie d’investissements en exploration », explique Jean-Marc Lulin, docteur en géologie et PDG de la société. Grâce à ces collaborations, plusieurs zones prospectives majeures ont été découvertes au Québec. Azimut y est de loin le plus grand détenteur de permis d’exploration.
Les procédés de traitement mis en œuvre pour la détection de gisements forment une compétence distinctive qui démarque la société de ses concurrents. « Notre capacité en traitement numérique constitue le noyau dur de notre savoir-faire. Elle nous permet de reconnaître plusieurs types de gisements très spécifiques à l’échelle d’une province ou d’un pays. Une approche qui, au cours des sept dernières années, nous a amené à signer 29 ententes pour un total de près de 95 millions de dollars (66,39 millions d’euros) en investissement sur nos permis », souligne le président.
Pour répondre aux besoins de nombreux pays la recherche de nouveaux gisements se multiplie. Il faut aussi combler les besoins en nouvelles ressources tout simplement liés à la croissance démographique. « Pour le pétrole et le gaz, l’industrie de l’énergie s’est trouvée face à un mur il y a une trentaine d’années. Elle pensait être arrivée au terme des ressources disponibles en la matière. Ce secteur, qui a considérablement amélioré sa façon de faire, a permis de trouver d’autres réserves majeures dans des régions considérées auparavant comme non prospectives ou non atteignables », estime Jean-Marc Lulin.
Les acteurs de l’industrie minière cherchent désormais des zones cibles dans des régions de la planète inexplorées par le passé. Deux tendances lourdes se dégagent : la recherche à plus grande profondeur dans les camps miniers matures et l’exploration dans des régions nouvelles, isolées, sans infrastructure. Il peut dans ce cas s’agir des endroits les plus reculés du globe. Par ailleurs, grâce à l’augmentation générale du prix des métaux, certains gisements qui n’étaient pas économiquement rentables le deviennent. Jean-Marc Lulin précise que « certaines recherches se tournent également vers des pays jusque-là jugés instables politiquement. Face à la pression de la demande, l’industrie prend davantage de risques actuellement ».
Dans le cas du Canada, l’exploration minière se dirige progressivement vers le nord du pays, vers l’Arctique. Le nord du Québec, dont les substances minérales sont très diversifiées, comprend en particulier d’importants secteurs inexplorés vers lequel Azimut concentre ses efforts. « Les ressources minérales seront le moteur du développement du grand nord québécois », souligne Jean-Marc Lulin qui se félicite du Plan Nord récemment lancé par le gouvernement de la « Belle Province ». Azimut envisage d’étendre ses activités dans d’autres régions du globe, là où des données numériques de qualité existent. Idées nouvelles et expérience de terrain forment une combinaison gagnante pour cette société à la pointe de son domaine. •