Le Groupement des chefs d’entreprise du Québec prône le développement économique par l’entraide entre patrons

187
W1siziisijiwmtivmdcvmtivmtbfmdhfmzdfmza4x2zpbguixsxbinailcj0ahvtyiisiji3mhgxmdawpijdxq
Photo : D.R.
Un propriétaire d’entreprise est souvent seul face aux aléas de la direction d’une PME. C’est pour briser cet isolement et partager des expériences qu’est né en 1974 le Groupement des chefs d’entreprise du Québec.

 

Cette association, basée à Drummondville, a pour but d’aider les chefs d’entreprise propriétaires à progresser dans leur métier grâce à une culture d’entraide résumée par la formule « 1 + 1 = 3 », et signifiant qu’on est jamais seul au Groupement en profitant des 30 000 années d’expériences cumulées par les membres. Après 36 années d’existence, le Groupement compte aujourd’hui 1 600 membres, dont 300 successeurs ou « relèves », répartis dans 200 clubs, en majorité au Québec.
D’autres clubs ont aussi vu le jour au Nouveau-Brunswick ou en Belgique (Wallonie), Suisse (Genève) et bientôt en France (bientôt dans la région lyonnaise). « Notre approche de développement est internationale et notre philosophie de croissance se résume en une phrase : trouvons ceux qui nous cherchent », résume Claude Robichaud, président du Groupement depuis novembre 2008. Cet extraordinaire développement a dû en surprendre plus d’un. « À l’origine, nombreux étaient ceux qui croyaient que la mentalité des gens d’affaires résisterait à un tel projet », se souvient Michel Bundock, premier vice-président et directeur général. « Mais le fait de se voir régulièrement pour discuter a rapproché les membres et ils en sont tout naturellement venus à parler de leurs préoccupations. »
Le Groupement, au budget annuel de 5 millions de dollars canadiens (3,9 millions d’euros), fonctionne avec un conseil d’administration de 15 chefs d’entreprise représentant 15 régions.

Les services se sont multipliés, avec notamment un outil baptisé « Coup de pouce », qui consiste à mobiliser plusieurs membres pour résoudre le problème d’un chef d’entreprise ou « Créativité » pour développer sa vision. Enfin, le Groupement est porteur de projets de développement : le dernier s’intitule « Créer de la prospérité ensemble, c’est le temps ! ». Les plus importantes institutions financières du Québec (Banque nationale du Canada, Fédération des caisses Desjardins du Québec, RBC, Banque Laurentienne, BDC, Caisse de dépôt et placement du Québec, Groupe Financier Banque TD, Lombard Odier…) ont d’ores et déjà adhéré à ce projet dont la finalité est, là encore, d’aider les chefs d’entreprise à entreprendre avec plus d’ampleur. Cela passera par une meilleure rentabilité, la recherche de nouvelles pratiques d’affaires, la valorisation sociale du métier d’entrepreneur et le développement d’une nouvelle manière de travailler ensemble entre entreprises, banquiers et gouvernements.

Plus d’informations sur www.groupement.ca.

Article précédentComment l’Ontario attire les investisseurs
Article suivantLa Colombie, un marché porteur pour Sanofi-aventis