Aujourd’hui, Accor est déjà présent dans sept pays du Moyen-Orient : en Arabie Saoudite, à Bahreïn, aux Émirats arabes unis (EAU), au Koweït, au Liban, au Qatar et au Yémen. Au total, 27 hôtels du groupe hôtelier français sont aujourd’hui en exploitation dans cette région à travers les marques Sofitel, Pullman, MGallery, Novotel, Mercure, Suitehotel et Ibis. Et de prochaines ouvertures dans de nouveaux pays du Moyen-Orient sont prévues. « Nous disposons d’un plan de développement comptant dix-sept hôtels qui nous assurent des ouvertures d’établissements dans toutes les gammes », indique Christophe Landais, directeur des opérations pour Accor Hospitality au Moyen-Orient. En 2008 déjà, le Novotel Deira City Center et l’Ibis Deira City Center avaient ouvert leurs portes à Dubaï ; ce à quoi il faut ajouter le Novotel Al Anoud et le Mercure Value Ryadh, tous deux à Riyadh, ainsi que le Mercure Khamis Mushayt, en Arabie Saoudite également. En 2009, Accor Hospitality Middle East a déjà ouvert l’Ibis Al Barsha (un gros-porteur comptant 480 chambres) dans les Émirats. Et, il y a quelques semaines seulement, viennent d’être inaugurés l’Ibis Mall of the Emirates et le Suitehotel Mall of the Emirates, tous deux dans les Émirats également. Suitehotel, dont l’ouverture signe l’arrivée d’une nouvelle marque au Moyen-Orient, est une hôtellerie qui s’adresse à une clientèle nomade. La chaîne propose des suites de 30 mètres carrés dotées d’espaces de détente ou de travail modulables au gré des envies et des besoins.
Sont par ailleurs prévues, pour la fin de l’année, les ouvertures de l’Ibis Amman, en Jordanie, de l’Ibis Muscat, au sultanat d’Oman et de l’Ibis Sharq, au Koweït. Enfin, la marque Sofitel s’apprête à ouvrir cet été une nouvelle adresse à Dubaï, le Sofitel Dubai Jumeirah Beach ; et deux autres établissements de la même marque, le Sofitel Dubai Sheikh Zayed Road et le Sofitel Abu Dhabi Capital Plaza, renforceront à terme sa présence dans les Émirats. Une logique qui s’inscrit dans le repositionnement des marques amorcé depuis l’arrivée de Gilles Pélisson à la tête du groupe hôtelier, en 2006. Ainsi, du segment économique au luxe, Accor au Moyen-Orient offre une palette de produits diversifiée sans jamais renoncer à la qualité du service. Dans la région, la clientèle est essentiellement locale et 80 % du volume concerne le segment business. « Nos produits ne réservent aucune mauvaise surprise, analyse Christophe Landais. Quand une entreprise signe un contrat avec Accor, elle peut maîtriser ses coûts tout en ayant la possibilité d’envoyer ses collaborateurs dans toutes les grandes places mondiales. Et comme nous sommes présents dans toutes les gammes, nos partenaires peuvent choisir le standing de l’établissement. » Sans oublier un atout de poids du groupe hôtelier français : « Accor fait figure de pionnier dans les segments économique et milieu de gamme, poursuit le directeur des opérations pour Accor Hospitality au Moyen-Orient. À Dubaï notamment, nous avons pris le marché à contre-pied avec l’ouverture dès 2003 d’un Ibis et d’un Novotel alors que l’on y trouvait principalement les grandes chaînes internationales du luxe. Avec la crise, ce choix s’est révélé judicieux : la demande est forte pour l’hôtellerie économique et milieu de gamme. Nous avons su anticiper la demande. »
Dubaï a en effet été – et demeure – un axe important du développement d’Accor au Moyen-Orient. Aujourd’hui, le groupe hôtelier français est présent dans tous les secteurs de la ville émiratie, que ce soit dans la zone de l’aéroport et du centre « historique », dans le quartier du World Trade Center, le centre de convention, dans le quartier estival côtier de Jumeirah, ou le long de l’axe principal de Dubaï, Sheikh Zayed Road. Le groupe hôtelier français s’appuie ainsi sur de solides acquis. « Malgré la crise, Dubaï reste un pôle d’échanges important, estime Christophe Landais. Son développement va reprendre une fois la crise terminée, en raison de la forte croissance économique dans et autour de la région, notamment en Inde. Et nous serons prêts. »