Après 30 ans d’une croissance régulière ponctuée de différentes acquisitions de sites d’intérim sur le territoire national, Adia a véritablement atteint sa vitesse de croisière dans les années 1990 avec de nouvelles fusions, mais aussi avec la création de « l’intérim d’insertion » et la mise en place de mesures anti-discriminatoires. Aujourd’hui, avec 1 900 collaborateurs répartis dans 460 « jobstores », un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros et près de 50 000 intérimaires délégués chaque jour, Adia se réjouit de ces bons résultats liés notamment à son rôle de conseil auprès des entreprises, mais aussi des demandeurs d’emploi.
« Proposer des solutions performantes aux entreprises et des expériences socialement et professionnellement valorisantes aux candidats et salariés est notre vision du métier de l’intérim et nous le mettons en pratique au quotidien. Un équilibre gagnant/gagnant », déclare Robert Ostermann, directeur général d’Adia. En effet, la notoriété d’Adia est en partie liée à sa participation très active pour lutter contre toute forme de discrimination à l’embauche. « Nous nous sommes imposés comme l’agitateur du marché, revendiquant pleinement notre rôle d’acteur de l’emploi, travaillant à construire un véritable statut pour les salariés intérimaires et nous attaquant à tous les blocages du recrutement : lutte contre toutes les discriminations, intégration des personnes handicapées, insertion des jeunes de quartiers difficiles ou des seniors, développement de la mixité… » À ce propos, Adia a été l’un des premiers en France à solliciter le Conseil en pratiques et analyses sociales (Copas) pour réaliser un diagnostic sur l’ampleur et les formes des pratiques discriminatoires dans l’entreprise. Pour accompagner la récente loi de cohésion sociale qui autorise désormais les agences d’intérim à proposer des recrutements en CDD et CDI, Adia lancé les jobstores, un concept inédit en France.
En effet, pour les candidats, les jobstores se présentent comme la solution la plus efficace et la plus rapide pour trouver un emploi. Et pour les entreprises, c’est la réponse globale à tous leurs besoins de recrutement. « Notre métier nous situe au cœur du marché de l’emploi, et donc au carrefour entre les offres des entreprises et les demandeurs d’emploi », précise Robert Ostermann avant de rappeler une des priorités d’Adia : « Répondre aux besoins de compétences des entreprises en évaluant les compétences des candidats inscrits dans nos jobstores et en validant ceux qui correspondent à ces demandes. » C’est dans cet objectif qu’a été créée l’offre ORA. Son but est de contribuer à faire progresser les entreprises vers les objectifs économiques et sociaux qu’elles se sont fixés au travers de cinq lignes majeures et complémentaires : attirer des candidats, recruter des salariés, développer les compétences, optimiser la flexibilité et accompagner la mobilité.