La réforme des retraites est un sujet d’actualité majeur qui suscite de nombreuses interrogations et préoccupations. Afin d’apporter des éclaircissements et de faciliter la compréhension de cette réforme, retrouvez ci-dessous quelques modifications phares de cette nouvelle réforme.

L’ âge légal de départ à la retraite

Sujet principal de la réforme des retraites officiellement entrée en vigueur depuis le 1er septembre 2023, l’âge de départ à la retraite s’est vu modifié.
▪ Pour les assurés nés à partir du 1er septembre 1961, l’âge légal de départ à la retraite augmente progressivement de 3 mois par année de naissance.
▪ Pour les assurés nés à partir du 1er janvier 1968, l’âge légal de départ à la retraite est de 64 ans.
▪ La durée de cotisation maximale reste de 43 ans pour tous les assurés nés à compter du 1er janvier 1965.
▪ Le départ à taux plein sera toujours garanti à compter de 67 ans, même si la totalité des trimestres requis n’a pas été atteinte.

Les cas de départs anticipés à la retraite

Bien que l’âge de départ à la retraite soit relevé à 64 ans, un abaissement de cet âge légal est toutefois possible.

Effectivement, un départ anticipé à la retraite est possible, sous condition de trimestres cotisés, pour les assurés nés à compter du 1er janvier 1970 ayant débuté leur activité professionnelle aux âges suivants :
– 21 ans : un départ est possible à 63 ans
– 20 ans : un départ est possible à 62 ans
– 18 ans : un départ est possible à 60 ans
– 16 ans : un départ est possible à 58 ans

Quant aux assurés nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 décembre 1969, ayant débuté leur activité professionnelle avant 20 ans, l’âge d’ouverture de droit à la retraite anticipé varie en fonction de l’année de naissance :
– Assurés nés du 01/09/1961 au 31/08/1963 : l’âge de retraite anticipé est fixé à 60 ans
– Assurés nés entre le 01/09/1963 et le 31/12/1968 : l’âge de retraite anticipé est fixé à 2 ans et 6 mois avant l’âge légal de départ à la retraite
– Assurés nés en 1969 : l’âge de retraite anticipé est fixé à 61 ans et 9 mois

L’âge de départ à la retraite est maintenu à 55 ans pour un assuré en situation de handicap, à 60 ans pour un assuré en incapacité permanente (présentant un taux d’incapacité d’au moins 20% consécutif à un accident du travail ou une maladie professionnelle) et à 62 ans (pour un âge légal de départ à 64 ans) dès lors que le taux d’incapacité est fixé entre 10 et 19%, sous conditions.
L’âge de départ est conservé à 62 ans pour tout assuré en invalidité ou jugé inapte.

La réforme accompagne les aidants

Au cours d’une vie, un assuré peut être amené à réduire ou interrompre son activité afin d’accompagner un proche en tant qu’aidant. Cela monopolisant la disponibilité professionnelle et donc réduisant l’acquisition des #trimestres utiles à l’obtention de la pension de retraite.
Afin de valoriser cette action de solidarité, la réforme prévoit l’ajustement d’une assurance vieillesse pour les aidants (AVA) destinée à l’octroi de trimestres de majoration.

Revalorisation de pension et emploi des seniors

Bien nombreux sont les contribuables dont la pension de retraite est assez basse et se retrouvent dépourvus de moyens.
Pour compenser certaines pensions, une pension minimale a été définie «Minimum Contributif» ou «Mico». Pour les assurés disposant au moins 120 trimestres validés un Mico majoré est également accordé.

La réforme des retraites a majoré le Mico et le Mico majoré pour les pensions de retraite prenant effet à compter du 1er septembre 2023, fixés ainsi à 8 509,61€ pour le Mico et à 10 170,86€ pour le Mico majoré. Le Mico et le Mico majoré suivront également l’évolution du Smic chaque année. Concernant les pensions de retraite accordées avant le 31 août 2023, une majoration égale à 1200€/an soit 100€/mois a été définie.

De plus, quelques mesures supplémentaires ont été également adoptés pour permettre aux seniors de reprendre une activité professionnelle tout en étant à la retraite et cumulant de nouveaux droits, grâce au dispositif cumul emploi-retraite. Il est également possible pour un contribuable de demander une retraite progressive, c’est-à-dire de poursuivre son activité professionnelle mais en limitant ces heures de travail et donc en profitant progressivement de sa retraite ; cela lui permettant un recalcul de sa pension lors de la liquidation définitive de ses droits.

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