Grandement impactés par le Covid-19, les habitants des Hauts-de-Seine comme les entreprises comptent sur les aides publiques pour se relancer. Le département va notamment soutenir les communes en leur donnant 10 euros par habitant pour compenser leurs dépenses dans les équipements de lutte contre le Covid-19.
Georges Siffredi à la tête de l’assemblée générale des Hauts-de-Seine a fait voter début juin un budget supplémentaire de 77 millions d’euros pour lutter contre les effets de la crise pandémique. Dans le détail, 37,3 millions sont alloués pour la solidarité dont 18 millions pour les bénéficiaires de la prime d’activité. Le soutien aux entreprises s’élève à 12 millions d’euros, et celui aux communes est de 16,5 millions d’euros.
«La crise sanitaire ayant entraîné des baisses de revenus pour de nombreux foyers aux revenus modestes, la nécessité de leur apporter une aide financière importante, immédiate et complémentaire aux allocations déjà en place s’est révélée être une priorité» insiste le Conseil départemental.
La CCI 92 et la CMA 92 veulent aider les petites entreprises à se relancer
Les 18 millions d’euros d’aide aux bénéficiaires de la prime d’activité vont aider 66 000 foyers, soit 8% de la population. Cette prime est versée par la CAF du département et apporte entre 150 euros et 400 euros d’aide selon que l’on soit seul ou en couple, et avec ou sans enfant à charge.
De leurs côtés, la CCI des Hauts-de-Seine (CCI 92) et la Chambre de Métiers et d’Artisanat des Hauts-de-Seine (CMA 92) se sont associés pour développer un dispositif d’aide aux TPE/PME très impactées par la crise sanitaire et le confinement. 10 millions d’euros vont servir à soutenir les petites entreprises afin de leur donner un nouveau souffle pour redémarrer. La CCI 92 et la CMA 92 évalueront les dossiers des entreprises avant de les transmettre au département pour qu’il les valide.
Le dispositif s’applique autant aux entreprises de moins de 20 salariés qu’à celles sans salariés. Celles-ci doivent être immatriculées dans les Hauts-de-Seine avant le 30 septembre 2019 et doivent exercer dans le département. Le montant de l’aide est de 50% de la perte du chiffre d’affaires ou de dépenses engagées en lien avec la crise. Celle-ci varie ensuite entre 2000 et 10 000 euros correspondant à un minimum de perte ou dépenses de 4000 euros.
Le département prévoit aussi de voter le 6 juillet en commission permanente une contribution de 2 millions d’euros pour le fond de solidarité afin d’aider les TPE, les micro-entrepreneurs, les professions libérales ou encore les associations.