Présent sur place depuis 2002, le cabinet d’audit KPMG a été le premier des « Big Four » (les quatre groupes d’audit les plus importants au monde) à s’implanter en Algérie. « Nous y intervenions depuis longtemps à partir de la France. Et lorsque les affaires ont repris après les années noires que le pays a connues en raison du terrorisme, nous nous sommes rapidement ralliés à l’idée qu’il fallait y installer une filiale », explique Jérôme Le Hec, senior manager du département juridique et fiscal du cabinet installé à Alger. Cette antériorité donne à KPMG une longueur d’avance sur ses principaux concurrents qui se mesure d’abord en termes de compétences.
« Depuis longtemps nous travaillons en Algérie et depuis six ans, nous y sommes implantés ; nous avons donc eu le temps de nous adapter aux particularités algériennes et de bien apprécier la manière dont le pays fonctionne », lance Jérôme Le Hec. Il est clair ensuite que KPMG a su bâtir une structure bien organisée reposant sur des équipes rodées dont les effectifs comptent une centaine de personnes. « Nos collaborateurs sont à plus de 90 % Algériens. Un grand nombre sont diplômés d’écoles ou d’universités étrangères et nous ont rejoints soit à l’issue de leurs études, soit après une première expérience acquise dans des cabinets algériens », assure Jérôme le Hec. En Algérie, KPMG intervient à titre contractuel, soit à la demande de sociétés algériennes pour qui il peut être nécessaire de pouvoir présenter des comptes conformes aux principaux standards internationaux dans le cadre de leurs échanges commerciaux, soit à la demande de sociétés étrangères dans le cadre de leur stratégie locale. « Elles nous consultent pour faciliter la consolidation de leurs filiales algériennes dans leurs comptes dans la perspective d’une alliance avec une entreprise locale ou de son acquisition… », précise Jérôme Le Hec. Pour ses missions d’audit, KPMG Algérie peut s’appuyer sur une équipe d’une vingtaine de juristes et fiscalistes à même d’apprécier la conformité des activités des entreprises avec la réglementation locale.
« Un complément d’information particulièrement important pour nos clients qui peuvent ainsi apprécier l’incidence que d’éventuelles irrégularités peuvent faire peser sur leurs comptes », commente Jérôme Le Hec. Mais l’équipe de juristes et de fiscalistes peut aussi être sollicitée indépendamment de l’activité d’audit afin de répondre aux questions d’ordre juridique ou fiscal que se posent les entreprises désireuses, par exemple, de s’implanter ou de passer des contrats avec des partenaires locaux ou pour anticiper les problématiques fiscales spécifiques liées à l’exécution de contrats ou d’opérations particulières. Dans le prolongement de cette activité de conseil juridique, KPMG Algérie édite un certain nombre de publications propres à faciliter la compréhension du système et des règles juridiques et fiscales en vigueur en Algérie, à commencer par une newsletter mensuelle qui signale les nouveaux textes en vigueur. Mais elle publie aussi deux guides. Investir en Algérie a ainsi pour objet de présenter l’essentiel de ce qu’il faut connaître de l’environnement économique, juridique, fiscal et comptable du pays pour s’y implanter ou simplement commercer avec lui. Remis à jour tous les ans, il est également disponible et libre d’accès sur le site Internet du cabinet. Tout comme le Guide des hydrocarbures, dédié à ce secteur d’activité.