Emmanuel Barthélemy P-D G de la Société marseillaise de crédit: « Nous affirmons notre rôle d’acteur du développement de nos territoires »

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En affirmant son soutien à l’économie régionale, la Société marseillaise de crédit, SMC, se positionne comme la banque emblématique du sud de la France. Proche de tous ses clients, elle accompagne les entreprises dans leur développement à l’international.

 

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Forte de ses 200 000 clients – parmi lesquels figurent 30 000 professionnels et 7 000 entreprises –, de ses 1 300 collaborateurs et de ses 144 agences présentes en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Languedoc-Roussillon et dans la vallée du Rhône, la Société marseillaise de crédit revendique un ancrage purement régional et méditerranéen, de Monaco à Perpignan. « Un repositionnement qui s’est véritablement concrétisé en 2008, lorsque nous avons intégré le groupe BPCE (issu du rapprochement Banque populaire-Caisse d’épargne, ndlr) », souligne Emmanuel Barthélemy, le président-directeur général de la Société marseillaise de crédit, la seule banque régionale à être directement filiale de l’organe central du groupe BPCE. Dans un contexte de crise particulièrement sensible, la SMC assume ses responsabilités de grande banque régionale de proximité envers les entreprises. « Nous affirmons notre rôle d’acteur du développement de nos territoires, poursuit ainsi le PDG. L’économie régionale repose à 95 % sur les TPE, dont beaucoup sont à caractère familial. Plus que jamais, notre mission consiste à rester à l’écoute de leurs besoins, bien sûr, mais aussi à les rassurer sur la situation de notre réseau en période de crise. »

 

Au 30 juin dernier, et sur un an, la banque a encore renforcé sa présence auprès des PME, TPE, commerces et professions libérales, avec un accroissement de plus de 20 % du nombre d’entretiens avec leurs dirigeants. Ces contacts ont d’ailleurs permis une progression de 7 % du nombre de projets d’investissements financés et, en réponse aux besoins exprimés d’une trésorerie, une augmentation de 13 % des encours de crédits à court terme. La banque a recruté en 2008 près de 190 collaborateurs (chargés d’accueil commercial, directeurs d’agence et conseillers d’entreprises) afin d’accompagner son développement. Elle a intensifié sa présence auprès des étudiants et des jeunes diplômés, en participant à de nombreux salons et forums de recrutement régionaux et en accueillant plus de 60 stagiaires au sein de son siège et de ses agences. L’investissement dans la formation s’est poursuivi avec un budget représentant 5 % de sa masse salariale et, en 2008, plus de 70 % des collaborateurs de la SMC ont suivi une formation en interne ou en externe. Tout cela vise à renforcer la forte proximité relationnelle que la SMC entretient avec chacun : « Une de nos grandes spécificités réside dans le contact direct avec un interlocuteur unique. Si nous devions définir les bases de la proximité relationnelle avec nos clients, nous citerions le triptyque : disponibilité, convivialité et compétences. » Quant à l’international, la SMC offre un arsenal complet pour sécuriser les flux de ses clients.

 

« Notamment en ce qui concerne les activités import-export avec le Maghreb », indique pour sa part Isabelle Frédéric, responsable du pôle compétences commerce international et gestion des flux, qui constate une évolution de l’import en provenance d’Asie et de l’export vers l’Australie et l’Inde. « Ces échanges sont essentiellement réalisés par des PME. Notre rôle consiste à sécuriser ces flux via un réseau de banques du groupe avec lesquelles nous travaillons. Outre les ouvertures de comptes, nous accompagnons le client dans l’ensemble de ses démarches bancaires et administratives jusqu’à sa destination finale. Pour ces opérations, nous faisons appel au crédit documentaire, aujourd’hui très utilisé pour sécuriser les transactions de commerce international. Ces formalités se réalisent directement depuis notre plate-forme d’Aubagne, et en totale cohérence avec notre position de banquier de proximité. » Acteur engagé dans le rayonnement culturel de son territoire, la SMC a fondé, en 2003, avec sept autres entreprises locales, l’association « Les mécènes du Sud », qui soutient la création contemporaine à Marseille à travers l’émergence de projets artistiques, mais aussi en favorisant les échanges entre les mondes économique et culturel. Avec la désignation de Marseille-Provence 2013, cette action de mécénat qui, en cinq ans, a soutenu près de cinquante projets artistiques, vise à donner à Marseille la place qu’elle mérite parmi les capitales culturelles méditerranéennes et européennes. « Nous restons confiants quant au devenir de notre territoire baigné de projets, dont l’Union pour la Méditerranée, conclut Emmanuel Barthélemy. Autant d’enjeux qui auront forcément des effets directs sur notre économie et nos entreprises régionales. »

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