Éducation – Riche de nos différences

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Une des difficultés majeures rencontrées au cours d’une expatriation réside dans la recherche d’une bonne école pour ses enfants. Comment être sûr de pouvoir concilier apprentissage d’une langue étrangère et conservation de sa culture d’origine ? C’est en partant de ce principe qu’a été fondée l’École active bilingue (EaB), en 1954.
Depuis sa création, l’objectif principal de ce réseau de cinq écoles basées à Paris est demeuré le même : permettre à ses élèves de suivre un cursus dans une langue tout en ayant un développement des acquis dans une autre. École privée sous contrat, mixte et laïque, l’EaB est aussi dite « active », car elle privilégie la pédagogie active, en vogue dès les années 1960, qui aide les enfants à raisonner par eux-mêmes plutôt que de leur enseigner des conclusions pré-mâchées. Autrefois bilingue, l’EaB est devenue au fil des ans une école internationale : ses 2 400 élèves sont issus de 58 nationalités différentes. Le taux d’encadrement est extrêmement élevé, puisque l’EaB emploie environ 400 collaborateurs. De la maternelle à la terminale, trois cursus scolaires sont proposés : le cursus français, le cursus américain, le cursus britannique et le diplôme IB. « Pour pouvoir offrir tous ces cursus, nous avons obtenu des accréditations de nombreux organismes officiels, tels que le ministère français de l’Éducation, l’université de Cambridge, Council of International Schools, ECIS, Edexcel, College Board… », souligne Cintia Delesalle, directrice de la communication de l’EaB. Par exemple, la charte de l’école respecte toutes les préconisations de la charte de l’Unesco en termes de tolérance et de laïcité.
L’EaB propose donc différents cursus scolaires ainsi que des ponts pour passer d’un cursus à l’autre pratiquement à tout moment. Pour les élèves du cycle primaire, l’EaB a aussi développé un programme de classes d’immersion avec dix enfants au maximum qui ne parlent pas du tout le français et qui en ont besoin pour intégrer le cursus français, s’ils le souhaitent. L’enseignement en français est dans ce cas dispensé par des professeurs spécialisés qui à la fois maîtrisent et expliquent les contenus. Ils bénéficient pour cela d’une importante aide à la formation continue qui garantit, in fine, le caractère international de l’école et ainsi une plus grande tolérance pour les différences ethniques, culturelles et religieuses.
Dès la maternelle, les élèves ont le choix entre le cursus français et le cursus américano-britannique. Si un enfant qui ne parle pas le français arrive en France à l’âge de rentrer au collège, il est automatiquement intégré dans le cursus américano-britannique, où il aura l’anglais comme principale langue d’éducation et un apprentissage quotidien du français adapté à ses besoins. L’ouverture internationale au travers de l’enseignement est la clef de voûte de l’EaB : tous les élèves sont scolarisés en français et en anglais. Dans le cursus français, l’anglais est enseigné par des professeurs « native speakers » dans des groupes de niveau différenciés qui répondent aux besoins des élèves, de débutants à bilingues. En primaire, six groupes de niveau en langue anglaise sont disponibles par niveau scolaire. Par la suite, il est possible pour un élève de démarrer l’apprentissage de l’espagnol en plus du français et de l’anglais dès la première année de cours moyen (CM1). Dans les cursus américano-britanniques, l’anglais est la première langue d’éducation. Les élèves qui suivent ces cursus apprennent le français quotidiennement et utilisent cette langue lors des cours d’art, musique et sports. Avec ses cinq établissements (deux écoles primaires françaises, un collège français, un lycée français et une école allant de la maternelle à la terminale avec le cursus américano-britannique), l’EaB reçoit énormément de demandes et prospecte pour se développer à l’étranger. « L’encadrement demeure notre priorité : nous accueillons des enfants issus d’origines très diverses qui doivent se sentir intégrés et soutenus », précise Cintia Delesalle. « Le cadre de vie est donc primordial. » Outre ses différents cursus, l’EaB propose plus de cinquante activités, ateliers et stages périscolaires. Enfin, l’EaB parraine officiellement Anajali School-Kanzi Kibera, en organisant trois fois par an des semaines de mobilisation humanitaire pour récolter des donations. Ces actions permettent d’aider à habiller, scolariser et servir leur unique repas quotidien à près de 450 enfants âgés de 3 à 13 ans issus d’un bidonville à Nairobi, au Kenya.

Plus d’informations sur www.eab.fr

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