«Nos pays apprennent peu à peu que la conservation et la gestion de nos ressources en eau, et de l’environnement en général, est l’une des clés d’une responsabilité sociale et morale, mais aussi un élément fondamental pour notre compétitivité sur les marchés extérieurs et pour le maintien de notre développement » : c’est ainsi que les organisateurs présentent la troisième édition de AguaExpo Latino America 2001, un salon international consacré à l’industrie de l’eau et à la protection de l’environnement. Programmé du 4 au 7 juillet, ce rendez-vous est organisé entre autres par le ministère de l’Agriculture chilien et par un certain nombre de chambres de commerce, à l’image de la CCI franco-chilienne, et revêt un caractère assez important. Malgré des difficultés économiques importantes, les pays latino-américains adoptent des réglementations de plus en plus rigoureuses en matière environnementale, de façon à se conformer aux critères portés par la mondialisation. Il leur faut donc maintenant acquérir la technologie qui y correspond. Si jusqu’ici, les efforts se sont concentrés sur la décontamination des eaux et la pollution de l’air, peu de choses ont été faites dans le domaine de la gestion des déchets solides. Au Chili, la situation est en train de changer rapidement : la publication de nouvelles lois et la poursuite des efforts dans ce domaine devraient entraîner une importante croissance du secteur.
8 000 visiteurs attendus
Plus de 150 entreprises originaires de plus de quinze pays présenteront donc au salon les équipements les plus avancés en matière d’environnement ainsi que les dernières technologies et services pour le traitement des eaux et des déchets, le contrôle de la pollution et la gestion des déchets liquides et solides. Un secteur « sanitaire » présentera ainsi les systèmes de purification de l’eau et les systèmes de détection de fuites dans les canalisations, pendant qu’un secteur « environnement » traitera notamment des systèmes de contrôle de la pollution de l’air et des équipements pour le recyclage des déchets biologiques, et qu’un secteur « énergie » sera consacré aux technologies des énergies renouvelables, aux équipements en énergie solaire et éolienne, etc.Seront aussi présentes des associations lucratives et professionnelles qui travaillent sur les questions environnementales, ainsi que des agences gouvernementales. Tout devrait être fait pour attirer le plus grand nombre de professionnels chiliens ainsi que ceux des pays voisins. Plus de 8 000 visiteurs sont ainsi attendus. En parallèle, une conférence internationale se tiendra pendant le salon et traitera des principaux problèmes que rencontrent les économies chilienne et latino-américaines. De même, les exposants auront la possibilité d’organiser des conférences pour présenter plus amplement leurs derniers produits aux ingénieurs, techniciens ainsi qu’aux clients potentiels. « Une occasion unique pour les entreprises de présenter les avantages de leurs produits sur un plan technique », annoncent les organisateurs.