
Depuis plusieurs mois, la comparaison entre SEO et GEO s’impose dans les débats autour du référencement. Certains annoncent la fin du SEO au profit du GEO. En réalité, ces deux approches ne s’excluent pas : elles se complètent. Leur combinaison constitue aujourd’hui un atout stratégique majeur pour toute entreprise souhaitant renforcer sa présence en ligne.
Le SEO (Search Engine Optimization) vise à améliorer le positionnement d’un site dans les résultats des moteurs de recherche classiques. Le GEO (Generative Engine Optimization), lui, cherche à accroître la visibilité d’une marque dans les réponses générées par les intelligences artificielles conversationnelles telles que ChatGPT.
Ces deux leviers poursuivent un même but : accroître la visibilité de la marque auprès de ses publics, qu’ils effectuent une recherche sur Google ou interagissent avec une IA. Les opposer serait une erreur : c’est leur synergie qui crée un écosystème de visibilité solide et durable.
Du positionnement à la conversion : l’évolution du SEO
De la visibilité en ligne à la performance mesurable
L’époque où le référencement visait uniquement la première place sur Google est révolue. Aujourd’hui, la performance ne se mesure plus seulement au positionnement, mais à la capacité à attirer, engager et convertir. La visibilité reste un point de départ, mais les indicateurs clés sont désormais le taux de clic (CTR), l’engagement et la conversion.
Le contenu, pilier essentiel du référencement
Dans ce contexte, le contenu occupe une place centrale. La tendance n’est plus à la quantité, mais à la pertinence et à la valeur ajoutée. Un article ne doit pas forcément être long, mais doit répondre de manière claire et complète à une intention de recherche. L’objectif n’est plus d’écrire pour les algorithmes, mais de créer du contenu utile pour les utilisateurs.
Comprendre les intentions de recherche pour mieux répondre aux besoins
L’approche éditoriale évolue également : la simple accumulation de mots-clés a cédé la place à une compréhension fine des intentions de recherche. Les professionnels explorent désormais les forums, les réseaux sociaux et les discussions en ligne pour identifier les vraies questions que se posent les internautes.
Par exemple, au lieu de cibler “créer un site web”, on privilégiera des formulations plus concrètes comme “quel est le coût de création d’un site pour une petite entreprise ?”.

Cette approche, davantage conversationnelle, s’inscrit pleinement dans la logique du GEO, où l’on rédige pour répondre à une intention exprimée dans un dialogue.
SEO et GEO : synergie des leviers
Ces deux disciplines partagent plusieurs signaux essentiels pour la visibilité : qualité du contenu, structuration des données et crédibilité de la source.
Les données structurées aident les moteurs de recherche à comprendre le contexte d’un contenu.
La logique E-E-A-T (Expérience, Expertise, Autorité, Fiabilité) renforce la confiance et la légitimité d’une marque. Ces éléments sont désormais déterminants, y compris pour les IA génératives qui s’appuient sur des contenus jugés fiables.
D’autres leviers contribuent à cette synergie : l’usage de formulations interrogatives, qui reproduisent les modes de recherche conversationnels, et l’intégration de contenus produits par les utilisateurs (avis, forums, témoignages), qui renforcent l’authenticité et la crédibilité.
Le poids de la marque : un facteur décisif
La notoriété de marque devient un critère central de visibilité. Les moteurs génératifs ne se limitent plus à classer des pages : ils évaluent et synthétisent des informations en fonction de la crédibilité perçue. Plus une marque est citée et reconnue comme fiable, plus elle a de chances d’être reprise dans les réponses des IA.
Cette reconnaissance repose sur un ensemble de signaux : mentions médiatiques, avis clients, publications sociales ou collaborations d’influence. Le SEO et le GEO s’ouvrent ainsi à d’autres domaines du marketing pour construire une réputation cohérente et durable.
Par ailleurs, la visibilité ne se concentre plus uniquement sur le site web. Les plateformes comme YouTube, TikTok ou Instagram jouent un rôle croissant dans la recherche d’informations, notamment chez les jeunes générations. Le contenu visuel (vidéos, images, posts) devient donc un actif GEO à part entière.
Le site web reste un pilier, mais s’inscrit désormais dans un écosystème de visibilité élargi, où chaque contenu diffusé sur les bons canaux alimente la reconnaissance de la marque.
Du lien à la mention : la transformation du netlinking
Historiquement, le netlinking consistait à obtenir des liens pointant vers un site pour en renforcer l’autorité. Aujourd’hui, cette pratique évolue vers une approche plus globale : la mention de marque.
Les moteurs et les IA prennent désormais en compte non seulement les liens, mais aussi les citations contextuelles. Une marque citée positivement dans un article, même sans lien direct, en tire un bénéfice en termes de crédibilité.
L’objectif n’est donc plus uniquement d’obtenir des backlinks, mais d’être mentionné dans des contextes pertinents et de confiance : articles comparatifs, forums spécialisés, médias de référence. Ces signaux nourrissent les algorithmes tout en consolidant la réputation numérique d’une entreprise.

SEO et GEO : une alliance durable
Comme le rappelle Google : “Good SEO is good GEO.”
Le référencement naturel n’est pas en déclin ; il évolue pour accompagner les nouveaux usages des intelligences artificielles.
Les entreprises ont tout intérêt à consolider leurs bases techniques, à renforcer leur notoriété de marque et à adapter leur contenu à une logique conversationnelle et multicanale.
La réussite réside dans la complémentarité de ces deux univers, et dans la capacité à s’adapter en continu à un environnement numérique en mutation rapide.
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