La communauté métropolitaine de Montréal, c’est la moitié de la population du Québec (soit 3,6 millions d’habitants) et la moitié de son produit intérieur brut. S’étalant sur 4 000 km2 de superficie, elle regroupe 63 municipalités dont Montréal, Laval, Longueuil ainsi que les villes des couronnes nord et sud. Ce territoire jouit d’abord d’une personnalité unique de par sa vitalité intellectuelle et culturelle, ses infrastructures ultramodernes, sa haute technologie, ses systèmes de télécommunications rapides et efficaces et sa proximité avec de grandes villes américaines.
Au fil du temps, la région a rassemblé la masse critique nécessaire pour être classée ville internationale, tant du point de vue des représentations étrangères (deuxième rang des villes consulaires en Amérique du Nord), du nombre de conférences et congrès internationaux (troisième rang dans toute l’Amérique, grâce notamment à son Palais des congrès), que du nombre d’étudiants étrangers qui fréquentent ses onze centres d’enseignement supérieur (dont quatre universités à vocation générale).
Par ailleurs, on dénombre plus de 60 organisations internationales installées dans le Montréal métropolitain. Parmi celles-ci figurent l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Association du transport aérien international (IATA), le Secrétariat de la convention sur la biodiversité (qui relève de l’ONU), la Commission de coopération environnementale, l’Agence mondiale antidopage ou encore l’Institut de la statistique de l’Unesco. D’ailleurs est-ce étonnant si Montréal accueille en novembre et décembre prochains la 11e conférence internationale sur les changements climatiques ? Finalement, Montréal est une ville où plus de 80 langues sont parlées. La présence de 17 000 étudiants étrangers, provenant de quelque 160 pays (France, États-Unis, Chine, Maroc, Tunisie, Inde, Mexique…), atteste avec éloquence du caractère cosmopolite de la région, de sa renommée et de sa main-d’œuvre qualifiée.
De généreuses mesures incitatives
Grande attractivité également pour les activités économiques et commerciales. Dans la région de Montréal, les sociétés peuvent en effet compter sur un ensemble de mesures incitatives offertes par les gouvernements du Canada et du Québec. Entre autres, le régime fiscal québécois pour la recherche et développement (R-D) est l’un des plus favorables au monde. Ainsi, dans le Montréal métropolitain, le coût net pour une dépense de 100 dollars canadiens en R-D peut être aussi bas que 32 dollars pour une grande entreprise et 23 dollars pour une PME. Un avantage qui a contribué à placer la région au premier rang canadien en termes de fonds consacrés à la recherche universitaire et en termes de nombre de centres de recherche. Certaines mesures incitatives profitent en outre autant à l’entreprise bénéficiaire qu’aux chercheurs et experts étrangers qui viennent travailler dans la région. Dans le cadre d’un projet de R-D, ces derniers peuvent alors bénéficier d’un congé fiscal de cinq ans de l’impôt provincial sur le revenu. Ajouter à cela, les différentes mesures adoptées par le gouvernement du Québec visant à accroître l’aide au financement des entreprises et à soutenir l’innovation. Les incitatifs ne visent d’ailleurs pas uniquement à attirer les entreprises, mais aussi à les convaincre de développer de nouveaux projets sur place. L’exemple récent de la Série C de Bombardier, qui a choisi d’investir à Montréal, est éloquent : l’aide fédérale est évaluée à environ 400 millions de dollars, l’aide provinciale à environ 350 millions de dollars, tandis que le coût du projet s’élèverait à environ 2 milliards de dollars.
Enfin sur les coûts d’exploitation, la région de Montréal s’est classée première parmi les métropoles (de plus de 2 millions d’habitants) les plus compétitives d’Amérique du Nord, d’Europe de l’Ouest, du Japon et d’Australie, selon la dernière étude comparative « Choix concurrentiels » de la firme KPMG. Les coûts d’opération dans la région (terrains, télécommunications, construction, électricité, etc.) sont jusqu’à 18 % inférieurs à ceux des États-Unis (après taxes), selon l’industrie. Les coûts de la main-d’œuvre se distinguent également puisqu’ils sont nettement inférieurs aux coûts américains. En termes de taxation corporative, le taux d’imposition effectif moyen n’excède pas 31 % !
Un partenaire privilégié
La promotion et le développement économique d’un tel paysage, aussi dense en opportunités, nécessitaient forcément d’être portés par des structures stables d’accompagnement, de réflexion et de coordination. Une telle entité a vu le jour en 1996 sous la dénomination de Montréal International (MI). Partenariat fructueux entre les secteurs privé et public, MI s’est ainsi vu confier la mission de contribuer au développement économique du Montréal métropolitain et d’accroître son rayonnement à l’international. Dans sa tâche, l’organisme reçoit le soutien des entreprises privées et des institutions membres, ainsi que du gouvernement du Canada, du gouvernement du Québec et de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ses deux mandats principaux visent à accroître l’investissement étranger et à attirer les organisations internationales dans la région. MI facilite également l’établissement de la main-d’œuvre étrangère stratégique et œuvre à accélérer le développement de deux créneaux d’excellence à Montréal : les pôles de compétitivité en sciences de la vie et en technologies de l’information et des communications (TIC).
Montréal International, par l’entremise de ses deux principales divisions, « Investissements Grand Montréal » et « Organisations Internationales », joue un rôle global de facilitateur pour les sociétés étrangères et les organisations internationales souhaitant s’implanter dans le Montréal métropolitain, et ce, en toute gratuité et confidentialité. Quand elles cherchent à investir dans la région, les sociétés bénéficient alors de l’ensemble des partenariats et des relations privilégiées avec les réseaux d’affaires, financiers et municipaux de MI. Des connexions sont ouvertes avec les établissements universitaires, les centres de formation et de recherche. De plus, tout entrepreneur y trouve de l’information économique et des conseils sur les incitatifs financiers et fiscaux reliés à l’investissement. Quant aux organisations internationales, elles obtiennent de l’information et des conseils sur leur établissement à Montréal et peuvent se renseigner sur les avantages et privilèges qui leur sont consentis par les gouvernements. Et pour faciliter l’admission des travailleurs étrangers, MI via sa Direction de la mobilité internationale offre des services spécialisés en termes de permis de travail, de visas et de permis de conduire, ainsi qu’un service de placement des conjoints.
Un environnement enviable
De par ses nombreux atouts, la plus grande région métropolitaine du Québec attire déjà des sociétés du monde entier. Des 1 400 filiales de sociétés étrangères qui sont installées à Montréal, 40 % proviennent d’Europe, en particulier de la France (17 %), tandis que les autres proviennent majoritairement des États-Unis. Son ancrage culturel en Amérique du Nord doublé de son appartenance à la Francophonie, fait de Montréal un véritable pont entre les États-Unis et l’Europe (lire l’entretien avec Marc G. Fortier, PDG de Montréal International). De plus, la région offre un accès direct à un marché de 425 millions de consommateurs. Parmi les nombreux succès français présents dans la région, il faut citer Sanofi-Aventis, Air France, Danone, Ubisoft, L’Oréal, Yves Rocher, Axa Assurances, Snecma (Messier-Dowty), Thales Avionics, Air Liquide, Alstom ou encore Lafarge.
En choisissant Montréal comme plate-forme, ces sociétés ont clairement défini leurs objectifs : s’implanter dans un centre de renommée mondiale en matière d’industrie du savoir. Moderne, créative, innovante et compétitive, la région de Montréal offre une combinaison avantageuse des plus importants facteurs considérés par les investisseurs.
Elle se démarque notamment par son coût de la vie abordable et sa qualité de vie exceptionnelle. Selon une étude de Mercer, le coût de la vie à Montréal est plus concurrentiel que celui des autres grandes agglomérations d’Amérique du Nord, en raison notamment du prix abordable des logements, de la gratuité des services médicaux et des frais de scolarité peu élevés pour les étudiants universitaires.
Grâce à sa grande richesse culturelle, artistique et technologique, à son caractère international, à sa multitude d’événements récréatifs et à son haut niveau de sécurité, Montréal obtient, selon Mercer, la deuxième place des grandes métropoles d’Amérique du Nord en termes de qualité de vie. Et tout le monde sait bien que les entreprises se doivent d’offrir à leurs employés et à leur famille le meilleur cadre de vie possible.