« Le french dream » exempté de la crise

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145 milliards d’euros en 2011. 7,2% du PIB de la France. 83 millions de visiteurs étrangers. Le tourisme est devenu une source financière colossale et juteuse, qui coule à flot, particulièrement l’été. Les régions Ïle-de-France, Provence Alpes Côte d’Azur et Rhône-Alpes raflent la mise, arrachant plus de la moitié des recettes touristiques du pays.

Une France a mille visages, éclectique et sublime

En 2013, la France devient même le pays le plus visité au monde, devant les Etats-Unis et l’Espagne. Elle enregistre même une croissance des arrivée de 2%. Dans une étude annuelle publiée ce 11 août, la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) et la Banque de France indiquent que les Européens en sont les premiers visiteurs. Ainsi, on compte parmi eux, 13 millions d’Allemands et 12,6 millions de Britanniques.Puis, vient la clientèle d’Amérique et asiatique.

Mais alors, c’est quoi ce « french dream » ? En fait, c’est à chacun le sien. Pour certains, c’est le camping Huttopia, écolo et chic, dans des cabanes de bois et de toiles avec des repas gastronomiques. « Nos campeurs adorent découvrir les régions, nos terroirs, nos traditions et raffolent des marchés locaux », confie Céline Bossanne, cofondatrice de ces campements. Pour d’autres, c’est le surf au bord de l’océan, sur toute la côte ouest, avec les balades en vélo dans les pinèdes et le confit de canard. En face, certains apprécieront des vacances plus jet set sur la Cöte d’Azur, quand, quelques kilomètres plus haut, dans les gorges du Verdon, les plus aventureux s’adonneront à des randonnées dans des endroits merveilleux.

Enfin, Paris regorge de monde elle aussi l’été. Car la plus belle ville au monde resplendit de par ses monuments hausmaniens et autres, sa richesse culturelle, son romantisme. On aimera aussi arpenter le Mont Saint Michel, baie unique au monde pour un week-end ou encore se délecter dans une route des vins, en Alsace ou du côté de Bordeaux. Chacun trouvera sa quintessence sur son versant, finalement.

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