La politique d’ouverture commerciale du Chili est en marche ! D’abord, il y a eu ce traité de libre-échange avec l’Amérique centrale entré en vigueur en 2002, puis un accord d’association politique et économique conclu avec l’Union européenne, un autre encore liant le pays avec la Corée du Sud, et enfin en 2003, un accord de libre-échange signé avec les États-Unis. Le commerce extérieur chilien enregistre une croissance inédite : en 2004, les exportations ont augmenté de 65 % et les importations de 31 % par rapport à l’année passé. Et pendant que les horizons commerciaux s’élargissent de plus en plus pour les entreprises du Chili, la Chambre nationale de commerce, des services et du tourisme (CNC), fidèle à son rôle de promoteur de l’économie chilienne, étoffe ses outils.
Au sein de la CNC, l’international a pris une place prépondérante et réunit des organismes associés à l’exportation, l’importation, les services, les transports et les chambres binationales. Durant les deux dernières années, ses principales lignes d’action se sont focalisées sur le conseil public-privé pour le développement des exportations, la modernisation des douanes et les traités de libre-échange, et la mise en place de commissions autour de l’Association latino-américaine d’intégration (Aladi).
Aux quatre coins du globe
Pour offrir les meilleurs services à ses membres, la CNC s’est elle-même engagée sur des partenariats avec l’étranger, notamment via la Chambre internationale de commerce (ICC) et la World Chambers Federation (WCF) qui siègent, l’une comme l’autre, à Paris. À Bruxelles, une convention unit l’institution chilienne avec Eurochambres. Aux Amériques, la CNC collabore avec l’Association latino-américaine des chambres de commerce (AICO) de Mexico, avec le Congrès hémisphérique des chambres de commerce et d’industrie latines (Camacol) de Miami, ainsi qu’avec l’United States Hispanic Chamber of Commerce (USHCC) à Washington. Preuve de son intérêt pour le Mercosur, la CNC participe à son développement via le Conseil des chambres.
Outre des visites de délégations officielles, la CNC organise de nombreux programmes et met en place des services de pointe pour ses entreprises. Inforcentro, par exemple, est un réseau d’information en ligne sur les matières du commerce extérieur adressé spécialement aux petites et moyennes entreprises. Un programme de formation, nommé IntercPME, offre aux entreprises qui n’ont jamais exporté une initiation complète et suivie sur les processus du commerce international. Enfin, Interpac se destine aux petits producteurs agricoles et promeut l’agriculture familiale sur les marchés étrangers.
Étendant son action aux quatre coins du globe, la CNC permet également à ses membres d’obtenir une carte de voyages d’affaires « Asia Pacific Economic Cooperation » (Apec). Cette option accorde à son titulaire la possibilité de voyager sans visa pour 90 jours, avec un traitement préférentiel et le soutien du gouvernement chilien dans les pays affiliés au consortium Apec, qui comprend la majorité des pays asiatiques et l’Australie.