A. Dietrich, coach en bien-être : « les dirigeants manquent de direction »

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En quoi consiste précisément votre travail de coach ?

 

Déjà, je ne me définis jamais comme coach. Ça veut tout et rien dire. Je précise que je suis coach spécialiste en neurosciences ou coach en bien-être. Vous savez, aujourd’hui, il y a une vague déferlante de coachs sur le marché dont 95% s’établissent en Ile-de-France… Mon marché à moi, c’est entre autre, les managers de grandes boites et les dirigeants de PME. J’ai reçu des responsables de Disney et La Poste par exemple.

Je les reçois généralement pour au moins dix séances afin de résoudre l’un ou l’autre de leurs problèmes. Et maintenant, je propose également différentes formations comme « La gestion des clients agressifs ».

 

 

Qu’est-ce qu’on apprend dans cet atelier « La gestion des clients agressifs » ?

 

Nous disposons de différents outils pour faire baisser l’agressivité, un des grands maux de notre société.  Je conseille par exemple de ne pas se justifier. Exemple : une cliente se rend compte que le prix indiqué sur l’étiquette d’un produit est mauvais. Si la vendeuse se met à lui expliquer que c’est parce que le produit ne se fabrique plus en Chine mais a été délocalisé en Inde et que le prix a changé, elle risque de se prendre l’article dans la figure. Il faut au contraire reconnaître son erreur, proposez que la cliente paie le bon prix. L’autre exemple que je propose souvent est celui-ci. Si je vous dis : surtout n’imaginez pas un éléphant rose, que voyez-vous ?

 

Un éléphant rose.

 

 

Exactement. Le cerveau ne comprend pas la négation. Donc ne pas dire « Pas de problème, pas de souci », mais soyez dans le positif en permanence…

 

Quel a été votre parcours avant de vous lancer dans ce business ?

 

Je suis ingénieure agronome de formation, après un master à l’INSA de Lyon. J’ai été salariée dans l’automobile et le secteur de l’audit qualité environnement, puis responsable des normes chez Continental.  J’ai ensuite été licenciée pour des raisons économiques…

A ce moment-là, j’ai décidé de reprendre mes études. Il faut savoir qu’il n’y a pas de formation reconnue par l’Etat dans le coaching. Personnellement, j’ai opté pour l’INA, l’Institut de formation en Neurosciences et en développement personnel, suite à quoi, j’ai ouvert mon entreprise. Je crois qu’être coach, ça ne s’improvise pas.   

 

 

Quels sont les motifs qui poussent les dirigeants à venir vous trouver ?

 

Les deux raisons les plus fréquentes restent le stress et la question : « pourquoi est-ce que je fais ce métier ». Les dirigeants manquent souvent de direction. Je crois que ce que je rencontre le plus, ce sont les chefs qui ont créé leur entreprise il y a un ou deux ans et qui ne savent plus où ils vont. Ils ont deux ou trois salariés mais en veulent dix. Dans ces cas-là, on définit ensemble une stratégie.

 

 

 

POUR PLUS D’INFORMATIONS :

Annabelle Dietrich, happiness profiler, formatrice et coach révélateur de talents.

 Tél: 06 82 84 68 35

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